THE PLANT PEOPLE

 

 

  • Le concept

 

Le spectateur est invité à déambuler dans de mystérieuses scènes silencieuses dispersées dans la forêt et peuplées de créatures anthropomorphiques qui se déplacent trop lentement pour l’œil humain. Une communauté secrète de plantes a pris corps, évolué vers la marche en s’infiltrant dans des mannequins abandonnés. Ces créatures se cachent dans la forêt où elles ont construit une communauté. Venez découvrir la vie paisible et lente du Peuple des Plantes.

 

MainteWild Flower 2nant doté d’un corps humanoïde , les plantes ne sont plus à la merci de leur environnement, elles sont libres de trouver un habitat plus propice à leur développement ou de se déplacer de quelques centimètres pour aller chercher plus de  rayons de soleil. 

Ces plantes mouvantes et rampantes s’adaptent face aux impacts des actions de l’Homme. Dans ce monde rempli de déchets, elles ont été poussées à l’évolution et à intégrer un corps étranger (Comme un Bernard-l’hermite, crustacé voleur de coquille). À travers plusieurs générations, elles ont migré vers une terre plus accueillante et ont trouvé refuge. Ce peuple mystérieux a créé dans la forêt une communauté unique que nous vous invitons à découvrir. 

 

 

  • Présentation de l’installation :

 

PLANT inside test

Une centaine d’anciens mannequins transformés en installation avec une plante vivant à la place de la tête ou du haut du corps. La plupart des bras, les jambes et les mains peuvent encore bouger ou pivoter, nous avons donc la possibilité de créer différentes scènes tout au long de l’exposition. 

L’idée est d’avoir une variété de plantes différentes pour chaque corps (le plus possible), avec des personnalités et caractéristiques différentes. Nous construisons la partie du mannequin qui contient les plantes de manière à ce qu’il y ait peu ou pas de soins nécessaires pendant toute la durée de l’exposition.

L’intérieur de la poitrine est recouvert de géotextile et rempli d’un mélange de terres spécifiques aux besoins de chaque plante. Il y a un petit réservoir d’eau et un système de drainage pour le débordement afin que l’eau puisse s’écouler à travers les jambes jusqu’au sol.

 

Avec cette pièce nous voulons sensibiliser les visiteurs aux déchets produits par l’activité humaine, et ici en particulier  par l’industrie de la mode. L’œuvre est ainsi une proposition pour réutiliser cet article disponible en grande quantité et très difficile à recycler.

C’est aussi un rappel ludique et poétique que les plantes sont des organismes vivants qui cohabitent avec notre espèce dans une harmonie fragile. Elles sont actuellement contraintes à évoluer rapidement ou à s’éteindre en raison de tous les impacts des changements climatiques. C’est ici un phénomène de coopération entre deux entités qui sont à la base immobiles (plante et mannequin) et qui s’allient pour explorer le mouvement. 

L’installation questionne notre rapport à la végétation qui nous entoure et que l’on peut croire immuable  et permanente, avec pour effet qu’on la  côtoie sans souvent vraiment la remarquer, s’arrêter, l’observer et la découvrir. 

Les plantes sont normalement fixées au sol par leurs racines qui les approvisionnent en eau et en éléments minéraux. Les plantes doivent donc pouvoir s’adapter aux conditions contrastées et fluctuantes de leur environnement, sans la possibilité de trouver un habitat plus favorable que leur permettait le mouvement, comme c’est le cas chez les animaux. Les forces de l’évolution contribuent à façonner le développement et la physiologie des plantes pour qu’elles soient adaptées aux différentes zones climatiques de la planète. Les plantes d’une même espèce ont alors acquis des mécanismes cellulaires et moléculaires leur permettant de percevoir des changements externes et de reprogrammer l’expression de leur génome. Elles peuvent ainsi ré-orienter leur développement, leur physiologie et leur métabolisme en vue de la meilleure adaptation possible à ces changements. (Source Lien

Avec cette installation, nous présentons une interprétation poétique d’une évolution potentielle des plantes, face aux effets de l’action de l’Homme. Nous anticipons ainsi un  futur proche où les plantes se seront transformées en être mobiles 

Nous nous sommes inspirés d’un phénomène très présent dans la nature : ‘’La Probiose’’ 

C’est est une association de deux organismes qui améliore les processus de vie des deux. La probiose, nomme une activité ou un comportement favorable à l’existence d’un autre organisme. En opposition à l’antibiose, elle est une interaction écologique d’organismes étrangers (relations interspécifiques), dans laquelle l’un des deux partenaires profite de vivre ensemble sans utiliser ou nuire à l’autre.

 

Certaines des formes de probiose sont:

  • le commensalisme: un partenaire, commensal, participe aux résidus alimentaires d’un autre organisme.
  • la phorésie: entreprise de transport temporaire. Un animal (phoret, invité) utilise un autre animal (phorent, hôte) dans le but de se déplacer sans lui nuire.
  • le symphorisme: résidence permanente d’un épiphyte ou épizoaire à la surface d’un autre être vivant, sans nuire au porteur.

 

 

  • Démontage et recyclage de l’installation 

 

Le démontage sera réalisé en deux jours par 3 personnes.

Nous offrirons la possibilité de garder une petite partie des mannequins pour une installation dans la communauté locale (comme pots à fleurs). Le reste des mannequins seront re-transformés pour une future installation

Les plantes et la terres peuvent servir à des jardins public pour la communes ou distribué à la communauté ou composté. Les pieux en metal et en bois réutilisé dans une prochaine installation et la et la corde en fibre naturelle sera compostée 

 

  • Lieu de présentation / Aspect In-Situ : 

 

Un paysage fermé qui donne une impression d’être coupé du monde, transporté un instant dans celui de ce peuple, complètement immergé.Un grand espace est idéale pour avoir plusieurs scènes de leur vie, organisées comme un village. Il est important aussi que cet espace ait des parties ombragées et d’autres plus ensoleillées, cela permet une plus grande diversité dans les plantes installées, et aussi de séparer plus clairement les scènes de vie en fonction des besoins de la communauté des plantes.

Le visiteur a tout de suite une vue d’ensemble du lieu, il est plongé directement dans une vue globale de l’œuvre. La disposition des différents tableaux l’invite ensuite à l’exploration de l’espace, le visiteur parcourt de scène en scène comme s’il visitait un village historique. Une partie des scènes sera volontairement semi cachée et moins accessible.

 

Élément à déterminer IN SITU avec la confirmation du lieu de présentation

 

  • Choix de couleur/texture des mannequins : 

* dépendra également du fournisseur de mannequin

  • option 1 – Nous conservons la couleur d’origine du mannequin
  • option 2 – Les corps sont recouvert d’un mélange qui aide la mousse à se propager, de sorte qu’ils devraient être partiellement recouverts de verdure à la fin de l’exposition 
  • option 3 – Peint avec des couleurs forestières et une couche de protection pour une exposition plus longue
  • option 4 – Des couleurs vives en contraste avec la forêt – possible d’ajuster les couleurs avec choix des plantes

 

 

  • Scénographie : 

Scènes à créer en fonction du paysage et de l’espace disponible. Nous souhaitons créer des petites histoires et développer une personnalité propre à chaque plante en fonction des caractéristiques naturelles de celles-ci. Bien qu’elles aient un corps humain, nous avons choisi de représenter ces êtres dans des mise en scène à caractère végétale. Ces créatures exploitent des mannequins pour se déplacer, mais cela ne transforme pas leur comportement primaire. 

 Exemples scéniques, mais à déterminer en fonction de l’espace et du choix des plantes, car cette partie de la création se fera in-situ  : 

 

  • Coin soleil: un groupe de mannequin/plante en position “bain de soleil” pour recharger ses feuilles en carbone (photosynthèse) —> plutôt au milieu du cratère aux endroits les plus ensoleillés
  • Coin cantine: un groupe de mannequin/plante qui viennent se recharger en minéraux par la terre, en plongeant leur racines qui sortent par les bras —> n’importe quel endroit du cratère, assez accessible
  • Coin musée: une scène avec plusieurs mannequins qui retracent l’histoire de ce peuple, de la première plante qui a pris possession d’un mannequin, jusquà leur exode vers la forêt —> n’importe quel endroit du cratère, assez accessible
  • Coin des plantes rebelles: elles ont refusées la mobilité et forment dans un coin un tas de mannequins envahi de végétation —> scène cachée, plutôt vers la lisière des arbres
  • Coin des ancêtres: les plantes originelles sont tellement anciennes, transformées en arbres auxquels ne restent accrochés que quelques morceaux de mannequins, elles ont retrouvées leur mobilité originelle de part leur évolution naturelle, comme un vieillard qui retourne au stade infantile vers la fin de sa vie —> un endroit avec des arbres, peut être à une des entrées du cratère
  • Coin ombre: à développer
  • Autres exemples de scènes possible : un personnage semi-caché dans la végétation, qui dépasse derrière un arbre, un personnage assis sur une branche d’arbre, un personnage entrelacé avec un petit arbre ou autre plante, Un groupe de plante qui profite d’un espace avec beaucoup de soleil (un personnage qui lève les bras et le corps vers le soleil ), un personnage qui se baigne dans l’eau, un personnage qui vole (suspendu dans les airs) 

 

  • Choix des espèces de plantes : 

 

Nous prévoyons de faire appel à un horticulteur specialisé dans la flore locale pour nous soutenir dans le projet et conseiller dans la sélection des plantes et leurs conditions d’installations. 

 

 

  • L’Équipe du projet 

 

    • Matthieu Thoer (Canada/France) – Art visuel, Installations immersives
    • Nathalie Bonnerot (France/Canada) – Décor et installations immersives
    • Thomas Lefebvre (Canada/Belgique) – Design & Permaculture 
    • Gabrielle Desjeans (Canada/France) – Set designer & Décoratrice 
    • Gaetan Rusin (France) – Art visuel 
    • Thomas Guillot (France/Canada) – Décorateur & Compositeur

 

 

  • Les enjeux environnementaux de ce projet 
  1. Les déchets de l’industrie de la mode:

CRcg5JWWoAA2GqYL’industrie de la mode a un impact désastreux sur l’environnement. C’est la seconde industrie la plus polluante au monde, après l’industrie pétrolière. Les dommages environnementaux augmentent à mesure que l’industrie se développe.  Les consommateurs passent peu de temps à réfléchir à ce qui arrive aux mannequins, mais la réalité est que la plupart d’entre eux sont envoyés dans des décharges.

«La durée de vie moyenne d’un mannequin dans un magasin est d’environ sept ans. Même si le mannequin est toujours en bon état, ce n’est tout simplement pas la dernière mode.           

Comme pour les vêtements, les styles de mannequins se démodent. Un style particulier tel que le blanc mat pourrait être populaire un an, tandis que les mannequins colorés pourraient l’être le lendemain. Cela est particulièrement vrai pour les détaillants de luxe où les modes changent tout le temps »  Henderson Townsend 

Lorsqu’une grande chaîne nationale abandonne un type particulier de mannequin, les déchets peuvent s’additionner rapidement. Chaque magasin peut jeter 20 à 30 mannequins d’un seul coup, donc pour une entreprise avec des dizaines ou des centaines de points de vente, cela équivaut à un nombre considérable de mannequins jetés. Et généralement, ces mannequins sont envoyés dans des décharges car ils ne sont pas faciles à recycler.

80% des mannequins sont en fibre de verre, et en plus leurs supports sont souvent en verre ou en métal ou une combinaison des deux. Certains mannequins sont également en plastique, tandis que d’autres sont en polystyrène recouvert de tissu jersey. En général, ils ne sont pas biodégradables. Souvent, pour se débarrasser de ces vieux mannequins, les détaillants louent des bennes à ordures et les remplissent. Il existe maintenant des alternatives plus écologiques mais elles ne sont pas encore très connues et compétitives au niveau prix.  Sources 

              Une tête de mannequin a été trouvée à une profondeur de 6,270 mètres

               Les déchets à cette profondeur sont extrêmement difficiles à éliminer

 

 

  • Face au réchauffement climatique, les plantes sont forcées à évoluer 

 

De nombreux aspects du changement climatique ont un impact sur les plantes: l’augmentation du CO2, les changements de températures et les régimes de précipitations qui changent à l’échelle mondiale à mesure que le cycle hydrologique s’intensifie, entraînant des extrêmes plus importants dans des conditions sèches par rapport aux conditions humides. Sources 

EXTRA 

 

  • Note explicative du projet (résumé en 100 mots maximum) 

 

Venez découvrir la vie paisible et intime du Peuple des Plantes. Une communauté secrète de plantes qui se déplacent trop lentement pour l’œil humain.  

Le spectateur est invité à parcourir ces mystérieuses scènes silencieuses éparpillées dans la forêt. Une centaine de vieux mannequins dont le buste est rempli de terre et accueille une plante locale. 

 

Cette oeuvre réutilise des déchets de l’industrie de la mode et offre un rappel ludique et poétique que les plantes sont des organismes vivants qui cohabitent dans une harmonie fragile, actuellement forcées à évoluer rapidement ou à s’éteindre en raison des changements climatiques

 

 

  • L’ effet désiré

 

1 –  La surprise :  lorsqu’ on découvre la 1ere scène de plantes, on est tout de suite transporté dans un autre monde. Une communauté mystérieuse

2 : L’immersion :  En avançant dans l’installation nous sommes plongés dans le monde silencieux des plantes, nous partageons des moments intimes avec eux. Comme si l’on parcourait les rues en ruine de Pompéi, le public s’immerge dans ces scènes silencieuses de moments  intimes de la vie du Peuple des plantes. Ce safari végétal vous immerge dans la une interprétation ludique de l’évolution potentiellel de la flore locale. L’immersion est aussi favorisée car le visiteur est actif, il doit rechercher les manequins qui sont cachés. 

3: La contemplation :  visuellement poétique et propice à créer la réflexion et la remise en questions. Face à la fragilité et la poésie de ces créatures, nous espérons amener le spectateurs à réfléchir à certains des enjeux en lien avec cette œuvre (impacts des changements climatiques sur la flore, recyclage des déchets humains, rapport à notre environnement et au temps, etc.)

 

  • Accès possible de l’œuvre par le public / interactivité avec le public

 

Le public se déplace dans l’œuvre qui est installée principalement sur les bords du cratère. Il faut entre 10 et 30min pour découvrir toutes les scènes. Une partie des scènes sont volontairement semi-caché ou non-accessible (25%) 

L’œuvre invite à l’exploration de scènes intimes, présentées sous la forme d’un safari végétal

 

 

  • Nombre de pièces/éléments/modules composant l’oeuvre, dans le cas d’une série (facultatif) 100 à 200 Mannequins (Objectif 150 ) 
  • Hauteur (en mètre) (max) 1m80 (taille humaine, mannequins de tout sexe et de tout age
  • Longueur (en mètre) 35 à 150 mètres (*en fonction du travail In Situ) 
  • Largeur (en mètre) : 35 à 150 mètres (*en fonction du travail In Situ) 
  • Diamètre (en mètre) : 50 à 100 mètre
  • Superficie totale (en m2) : 350 à 700 m2

 

 

 

 

  • Poids approximatif (en kilogramme) 

1800 à 2000 kg  sans la terre ( 1 mannequin approx 13kg) 

450 à 500 kg de terre (approx 1200 Litre) 

250 Litres d’eau (Utilisé au moment de la plantation) 

 

 

  • LES MATÉRIAUX

 

100 à 300 mannequins modèles mixtes (objectif 150)

450 à 500 kg de terre (approx 1200 Litre) 

100 boutures et graines de plantes locales 

250 Litres d’eau (Utilisé au moment de la plantation) 

Géotextile – quantité TBC 

200 petit pieux en bois et/ou tige de metal style piquet de camping 

 

 

 

  • LISTE DES OUTILS ET DU MATÉRIEL NÉCESSAIRES AU MONTAGE DE L’OEUVRE 

 

2 x Petit chariot transport 

2 x Brouette 

5 x Ciseaux

3 x Petite pelles

1 x Arrosoir (sac a dos?) 

2 x petite masses

(Matériel protection Covid ?) 

 

 

 

  • Comment votre œuvre sera-t-elle ancrée au sol ou accrochée dans le cas de suspensions?

 

Pas de suspensions. Les mannequins tiennent déjà debout par eux même, mais nous rajoutons en support un petit ancrage au sol avec tige de bois ou piquet de metal.  Pour certaines des scènes, nous souhaiterions si possible pouvoir accrocher contre ou entre des troncs d’arbres. 

 

  • Quel futur prévoyez-vous pour l’œuvre et ses matériaux à la fin de l’exposition 2020 ? 

 

Nous offrirons la possibilité de garder une petite partie des mannequins pour une installation dans la communauté locale (comme pots à fleurs). 

Le reste des mannequins seront re-transformés pour une future installation

Les pieux en métal et en bois réutilisé dans une prochaine installation et la et la corde en fibre naturelle sera compostée 

VISUELS SUPPLÉMENTAIRES 


Christmas cactus 2 kalanchoe yellow flower philodendron 2

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